René Descartes (1596-1650) est un philosophe et mathématicien français, considéré comme un penseur fondateur dans le développement des notions occidentales de la raison et de la science. Sa philosophie a été construite sur l’idée du doute radical, dans lequel rien de ce qui est perçu ou ressenti n’est nécessairement vrai. La seule chose qui reste vraie qu’il y a un esprit ou une conscience qui fait le doute et croit ses perceptions, d’où la célèbre formulation, « je pense donc je suis », ou en Latin, le cogito— « Cogito ergo sum »., Descartes a également proposé que l’esprit et le corps étaient deux entités distinctes et distinctes, mais même le corps n’était pas une chose aussi certaine que l’esprit, parce que, comme tout le reste du monde, le corps ne pouvait être détecté que parce qu’il y avait un esprit pour le sentir. En 1663, les écrits de Descartes ont été placés sur une liste de livres interdits par le Pape, en raison de la place centrale que Descartes accordait à la raison et à L’esprit, plutôt qu’à Dieu, dans sa philosophie., Voici son explication de la centralité de l’esprit de raisonnement dans la fabrication des connaissances:
comme je désirais alors accorder mon attention uniquement à la recherche de la vérité, je pensais reject que je devrais rejeter comme absolument faux toutes les opinions à l’égard desquelles je pourrais supposer pour le doute, afin de déterminer si, après cela, il restait dans ma croyance qui était tout à fait indubitable., En conséquence, voyant que nos sens nous trompent parfois, j’étais prêt à supposer qu’il n’existait rien de vraiment tel qu’ils nous ont présenté he les mêmes pensées (présentations) que nous éprouvons lorsque nous sommes éveillés peuvent aussi être expérimentées lorsque nous dormons, alors qu’il n’y en a pas à ce moment-là de vraies, je supposais que tous les objets (présentations) qui étaient jamais entrés dans mon esprit lorsque nous étions éveillés, n’avaient pas en eux plus de vérité que les illusions de mes rêves.,si j’ai un visage, des mains, des bras, et tout ce système de membres composés sur les os et la chair comme on le voit dans un cadavre que j’ai désigné par le nom de corps I par le corps, je comprends tout ce qui peut être défini par une certaine figure: quelque chose qui peut être confiné dans un certain lieu, et qui peut remplir un espace donné de telle sorte que tout autre corps en sera exclu; qui peut être perçu soit par le toucher, soit par la vue, soit par l’ouïe, soit par le goût, ou par l’odorat I j’ai pensé avoir perçu beaucoup de choses pendant le sommeil que j’ai reconnu dans mes moments éveillés comme n’ayant pas été expérimenté du tout., Ce que de penser? Je trouve ici que la pensée est un attribut qui m’appartient; elle seule ne peut être séparée de moi. Je suis, j’existe, c’est certain … je sais que j’existe, et je me demander ce que je suis, que je connais pour exister … chapeau alors suis-je? Une chose qui pense. Qu’est ce qu’une chose qui pense? C’est une chose qui doute, qui comprend, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui refuse, qui imagine et qui ressent also car elle est si évidente d’elle-même que c’est moi qui doute, qui comprend et qui désire, qu’il n’y a aucune raison ici d’ajouter quoi que ce soit pour l’expliquer., Et j’ai certainement le pouvoir d’imaginer de même; car bien qu’il puisse arriver (comme je le supposais autrefois) qu’aucune des choses que j’imagine ne soit vraie, néanmoins ce pouvoir d’imaginer ne cesse d’être vraiment utilisé, et il fait partie de ma pensée. Enfin, je suis le même qui ressent, c’est-à-dire qui perçoit certaines choses, comme par les organes des sens, car en vérité je vois la lumière, j’entends du bruit, je sens de la chaleur. Mais que ces phénomènes sont faux et que je rêve., Qu’il en soit ainsi; encore est-il au moins certain qu’il me semble que je vois de la lumière, que j’entends du bruit et que je ressens de la chaleur., acte de vision, ni de toucher, ni de l’imagination … mais seulement une intuition de l’esprit, qui peut être imparfaite et confuse … ou bien claire et distincte … selon que mon attention est plus ou moins dirigé vers les éléments qui se trouvent en elle, et dont elle est composée …
y esprit aime à se promener, et ne permet pas encore de souffrir pour être retenu dans la limite juste de la vérité … poule à la recherche d’une fenêtre et dit: je vois des hommes qui passent dans la rue, je ne vois vraiment pas, mais en déduire que ce que je vois, ce sont des hommes … Et pourtant ce que je vois de la fenêtre, mais des chapeaux et des manteaux, qui peuvent couvrir des machines automatiques?, Pourtant, je les juge être des hommes by par la faculté de jugement qui repose dans mon esprit, je comprends ce que je croyais voir de mes yeux.
Descartes, René. 1637. Discours sur la méthode de conduite juste de la raison et de recherche de la vérité dans les Sciences. pp. 19-20.
—. 1641 (1911). Méditations Sur La Première Philosophie. Cambridge: Cambridge University Press. pp. 14-17. || Amazon || WorldCat
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