objectif: le but de cette étude était de comparer le rapport coût-efficacité de l’échographie et de la tomodensitométrie pour l’évaluation des masses rénales découvertes par urographie excrétrice.
matériaux et méthodes: les dossiers de 225 patients ayant une masse rénale démontrée par urographie qui ont ensuite subi une échographie ou une tomodensitométrie dans les 3 mois ont été examinés rétrospectivement., Le nombre, l’emplacement et la taille des lésions, les tests d’imagerie initiaux et ultérieurs et les diagnostics finaux ont été déterminés. En utilisant les remboursements actuels de L’Assurance-Maladie pour l’échographie et la tomodensitométrie, nous avons calculé les implications économiques de l’utilisation de l’échographie ou de la tomodensitométrie comme examen initial. Tout effet de l’emplacement ou de la taille de la lésion sur l’examen le plus rentable a également été déterminé.
résultats: vingt et un pour cent des patients ont subi une échographie initiale et une tomodensitométrie de suivi en raison de résultats indéterminés ou de la détection d’une masse solide nécessitant une stadification supplémentaire., Lorsque la tomodensitométrie a été effectuée en premier, les résultats de la tomodensitométrie étaient équivoques dans 12% des cas, ce qui a nécessité une échographie de suivi. Aux frais en vigueur, la tomodensitométrie devrait être nécessaire chez 70% des patients initialement imagés avec échographie pour justifier l’utilisation de la tomodensitométrie comme examen initial. L’emplacement et la taille de la lésion n’ont pas influé sur le besoin de tomodensitométrie à un taux (supérieur à 70%) qui justifierait économiquement l’utilisation de la tomodensitométrie comme premier test d’imagerie. Quatre-vingt-six pour cent des patients avec une masse détectée par urographie avaient un kyste simple ou aucune preuve d’une masse sur l’échographie ou la tomodensitométrie.,
Conclusion: L’échographie est la méthode d’imagerie la plus rentable pour le calcul d’une masse rénale détectée à l’urographie. Le nombre d’examens échographiques dont les résultats sont indéterminés ou positifs (pour une masse solide) n’est pas suffisamment élevé pour justifier le remplacement de l’échographie par la tomodensitométrie, peu importe la taille et l’emplacement de la lésion. La tomodensitométrie doit être réservée à un nombre limité d’indications spécifiques.
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