Il est né à Berlin du roi Frédéric Ier de Prusse et de la princesse Sophie-Charlotte de Hanovre. Durant ses premières années, il est élevé par la gouvernante huguenote Marthe de Roucoulle.
Son père avait réussi à acquérir le titre de roi pour les margraves de Brandebourg., En montant sur le trône en 1713 (l’année précédant la mort de sa grand-mère maternelle et l’ascension de son oncle maternel George I de Grande-Bretagne au trône britannique), le nouveau roi a vendu la plupart des chevaux, des bijoux et des meubles de son père; il n’avait pas l’intention de traiter le trésor comme sa source personnelle de revenus comme L’avaient fait Frédéric Ier et beaucoup d’autres princes allemands. Tout au long de son règne, Frédéric-Guillaume se caractérise par son mode de vie frugal, austère et militariste, ainsi que par sa foi calviniste dévote., Il exerça une gestion rigide du Trésor, ne déclencha jamais de guerre et mena une vie simple et austère, contrairement à la Cour somptueuse que son père avait présidée. À sa mort, la Prusse avait un bon échiquier et un trésor complet, contrairement aux autres états allemands.
Portrait du prince héritier Frédéric-Guillaume David, avec une fronde par Anthoni Schoonjans
Frédéric-Guillaume j’ai fait beaucoup pour améliorer la Prusse, économiquement et militairement., Il a remplacé le service militaire obligatoire parmi la classe moyenne par un impôt annuel, et il a créé des écoles et des hôpitaux. Le roi encourage l’Agriculture, récupère les marais, stocke le grain dans les bons moments et le vend dans les mauvais moments. Il a dicté le manuel des règlements pour les fonctionnaires de l’État, contenant 35 chapitres et 297 paragraphes dans lesquels chaque fonctionnaire en Prusse pouvait trouver ses fonctions précisément définies: un ministre ou un conseiller qui n’assisterait pas à une réunion du Comité, par exemple, perdrait six mois de salaire; s’il s’absentait une deuxième fois, il serait libéré du service royal., En bref, Frédéric-Guillaume Ier se préoccupait de tous les aspects de son pays relativement petit, gouvernant une monarchie absolue avec beaucoup d’énergie et d’habileté.
en 1732, le roi invite les Protestants de Salzbourg à s’installer en Prusse Orientale, dépeuplée par la peste en 1709. Aux termes de la paix d’Augsbourg, le prince-archevêque de Salzbourg pouvait exiger de ses sujets qu’ils pratiquent la foi catholique, mais les Protestants avaient le droit d’émigrer dans un État Protestant. Les commissaires prussiens ont accompagné 20 000 Protestants dans leurs nouvelles maisons de l’autre côté de l’Allemagne., Frédéric-Guillaume Ier a personnellement accueilli le premier groupe de migrants et a chanté des hymnes protestants avec eux.
Frédéric-Guillaume intervint brièvement dans la Grande Guerre Du Nord, allié à Pierre Le Grand de Russie, afin de gagner une petite partie de la Poméranie suédoise; cela donna à la Prusse de nouveaux ports sur la côte de la mer Baltique., Plus important encore, aidé par son ami proche Le Prince Léopold D’Anhalt-Dessau, le « Roi-soldat » a apporté des réformes considérables à l’entraînement, à la tactique et au programme de conscription de l’armée prussienne—introduisant le système cantonal et augmentant considérablement la cadence de tir de l’infanterie prussienne grâce à l’introduction de la baguette de fer. Les réformes de Frédéric-Guillaume laissèrent à son fils Frédéric l’armée la plus redoutable d’Europe, que Frédéric utilisa pour accroître le pouvoir de la Prusse. L’observation selon laquelle « la plume est plus puissante que l’épée » lui a parfois été attribuée. (Voir aussi: « vertus prussiennes ».,)
bien que dirigeant très efficace, Frédéric-Guillaume avait un tempérament perpétuellement court qui le poussait parfois à attaquer physiquement des serviteurs (ou même ses propres enfants) avec une canne à la moindre provocation. Sa nature violente et dure était encore exacerbée par sa maladie porphyrique héréditaire, qui lui donnait la goutte, l’obésité et de fréquentes douleurs d’estomac invalidantes. Il avait également un mépris notable pour la France, et parfois volait en rage à la simple mention de ce pays, bien que cela ne l’empêcha pas d’encourager l’immigration de réfugiés huguenots français en Prusse.
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