Loi canadienne, également appelée Loi constitutionnelle de 1982, la constitution du Canada approuvée par le Parlement britannique le 25 mars 1982 et proclamée par la Reine Elizabeth II le 17 avril 1982, rendant le Canada entièrement indépendant. Le document contient la loi originale qui a établi la Confédération canadienne en 1867 (L’acte de l’Amérique du Nord britannique), les modifications apportées à celle-ci par le Parlement britannique au fil des ans et de nouveaux documents résultant des négociations entre les gouvernements fédéral et provinciaux entre 1980 et 1982.,
la nouvelle constitution représente un compromis entre la vision du Premier ministre canadien Pierre Elliott Trudeau d’un « Canada unique avec deux langues officielles” et les préoccupations particulières des provinces. Une nouvelle partie du document était la Charte des droits et Libertés. Cette loi établit 34 droits à respecter partout au Canada, allant de la liberté de religion aux droits linguistiques et éducatifs fondés sur le critère du nombre., Bon nombre de ces droits pourraient être annulés par une « clause nonobstant”, qui permettait au Parlement fédéral et aux assemblées législatives provinciales d’annuler les garanties prévues par la Charte. Conçues pour préserver la suprématie parlementaire, un principe politique fondamental au Canada, les « clauses nonobstant” devraient être renouvelées tous les cinq ans pour rester en vigueur. Ainsi, la Charte des droits n’était pas entièrement enchâssée dans la constitution canadienne comme la Déclaration des droits l’était dans celle des États-Unis.,
la Loi sur le Canada contenait également une formule pour sa modification au Canada, un sujet qui avait défait les tentatives d’obtenir un accord sur une nouvelle constitution dès 1927. Selon la formule, les résolutions du Parlement canadien, accompagnées de l’assentiment des deux tiers des provinces (7) représentant au moins 50 pour cent de la population du pays, seraient suffisantes pour approuver une modification constitutionnelle., D’autres articles de la loi reconnaissent les droits ancestraux et issus de traités des peuples autochtones, renforcent la compétence des provinces sur leurs ressources naturelles et engagent le gouvernement central à fournir des services publics de qualité raisonnable dans tout le Canada en assurant aux provinces des paiements de revenu (péréquation).
les modifications constitutionnelles ayant fait l’objet de nombreuses discussions au Canada depuis leur présentation en 1980, et leur mode de procédure ayant obtenu l’aval des tribunaux en 1981, il y a eu peu d’opposition lorsqu’elles ont été présentées au Parlement britannique au début de 1982., Tous les grands partis Britanniques les soutiennent, bien que certains membres du Parlement estiment que les droits des Autochtones ne sont pas suffisamment protégés. La Reine Elizabeth II a donné la sanction royale à L’acte du Canada le 29 mars, 115 ans jour pour jour après que la Reine Victoria, son arrière-arrière-grand-mère, eut approuvé l’acte de la Fédération de 1867. Ainsi, le dernier lien juridique avec la Grande-Bretagne a été rompu, et le Canada est devenu un État pleinement souverain.
bien que la population du Québec soit profondément divisée sur les mérites de la nouvelle constitution, le gouvernement du Québec—fortement séparatiste-est allé de l’avant avec son opposition aux changements. Le gouvernement du Québec a porté sa cause devant les tribunaux, mais la Cour d’appel du Québec, le 7 avril 1982, a statué que le Québec ne possédait pas de droit de veto sur un changement constitutionnel, même s’il touchait la compétence provinciale., Encore une fois, le 8 Septembre, la Cour supérieure du Québec a statué que les articles de la loi linguistique controversée du Québec, le projet de loi 101, étaient inconstitutionnels parce qu’ils entraient en conflit avec la nouvelle charte des droits. Le projet de loi 101 exigeait que les parents Canadiens anglophones éduqués à l’extérieur du Québec envoient leurs enfants dans des écoles françaises s’ils déménageaient au Québec. La Charte des droits, quant à elle, garantit l’éducation dans la langue de la minorité dans toutes les provinces pour les enfants de citoyens canadiens lorsque le nombre justifie la création d’écoles., La demande du Québec d’un droit de veto constitutionnel a été rejetée de façon décisive par la Cour suprême du Canada, 9-0, le Déc. 6, 1982.
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